L’ombre du palmier: notre petite oasis en devenir

La ferme L’ombre du palmier est un lieu expérimental d’un mode de vie sensé, qui est bienveillant avec la Terre, les Gens, et qui ajuste ses besoins pour consommer une part équitable des ressources.

L’ombre du palmier, novembre 2013 (achat)

L'ombre du palmier, novembre 2013 (achat)

L’ombre du palmier automne 2014

L'ombre du palmier automne 2014

L’ombre du palmier automne 2015

L'ombre du palmier automne 2015

L’ombre du palmier, notre petite oasis en devenir

En novembre 2013, le rêve se concrétise

Installés en Tunisie depuis 2011, il nous aura fallu presque 3 ans pour trouver notre petit coin.

Nous avons acquis cette parcelle à l’automne 2013. Un terrain tout en longueur planté d’environ 300 oliviers, sans clôtures. Les oliviers occupent environ 6 hectares et il y a deux hectares nus, un puits sans équipement et deux vannes d’un sondage SONEDE.

Ce qui nous a tout de suite plu, c’est les pentes. Le terrain est un peu en cuvette et depuis le haut nous avons une vue panoramique sur la vallée et les montagnes environnantes. Avec nos principes de permaculture en tête, nous avons visualisé tout le potentiel énergétique de ces pentes…

Les oliviers ont été plantés avec une faible densité pour une conduite sans irrigation. Toutefois, les arbres ont été parfois irrigués, parfois non, selon le gré des fermiers qui se sont succédés. De plus, ils ont été affectés par la “tuberculose de l’olivier”, dont on voit encore les cicatrices sur les troncs et branches. Les labours répétés ont endommagé sévèrement les racines, en plus de dégrader la fertilité du sol. Du coup, malgré leur âge d’environ 60 ans, ces arbres nous sont parvenus dans un triste état. On voit leur allure rabougrie sur la photo de 2013 au moment de l’achat.

Travailler avec la nature

Nous avons décidé d’irriguer les arbres. Ainsi ils reprendront une croissance harmonieuse sans stress hydrique. Et bien sûr, nous avons cessé le labour. La végétation spontanée ne couvre malheureusement pas le sol en permanence tout au long de l’année, et elle ne laisse pas beaucoup de matière organique pour nourrir le sol.

Nous nous efforçons d’accélérer les processus d’agradation du sol. Nous semons des couverts végétaux, nous plantons des arbres fixateurs d’azote et producteurs de mulch. Ces soins, ainsi que la réhabilitation des tabia (swales), ont porté leurs fruits. Deux ans après, les arbres ont repris leur vigueur et en 2015 c’est la première “vraie récolte”. Cependant, on est loin des rendements attendus pour un tel verger, et les finances restent maigres. Il reste encore du chemin à parcourir pour que ces arbres atteignent leur plein potentiel.

Et ce chemin sera parcouru sans avoir recours aux produits chimiques. Les oliviers vont certainement bénéficier des haies brise-vent installées. Ces haies vivantes seront composées d’essences variées. Pour l’instant nous avons commencé par planter des lignes d’acacia saligna, disponibles facilement. Ces haies rendront bien des services écosystémiques, comme attirer les pollinisateurs et autres auxiliaires. Et même si l’olivier vit et survit dans presque toutes les conditions, la production d’olive atteindra un bon niveau avec un sol vivant et fertile.

Ensuite, il s’agira de diversifier les productions et de valoriser l’espace entre les rangs d’oliviers. Nous apporterons aussi les plantes qui poussent naturellement avec l’olivier . Ainsi nous devrions atteindre une équilibre durable.

Tout un programme en développement…

 

 

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