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Pourquoi la permaculture

est une réponse face aux crises en Tunisie

Et comment chacun de nous peut s'en emparer pour agir

Quand les solutions conventionnelle deviennent le problème

La Tunisie traverse une période critique sur le plan agricole et environnemental.
💧 L’eau devient une ressource rare : barrages à sec, nappes surexploitées, sécheresses répétées.
💰 Les coûts de production explosent : semences, engrais, intrants, énergie.
🛒 Les prix pour le consommateur ne cessent d’augmenter, fragilisant encore plus les familles.
🌵 La désertification progresse rapidement, transformant des terres fertiles en sols stériles.

Face à ces défis, une question s’impose : comment continuer à produire sans détruire davantage ?
Or, plus le contexte est difficile, moins les solutions conventionnelles fonctionnent. Irriguer plus, importer plus, fertiliser plus… tout cela ne fait qu’accroître la dépendance, l’endettement et l’appauvrissement de nos ressources. En somme, loin de résoudre les problèmes, l’approche conventionnelle y contribuent.

Il est urgent de changer de logique.

Les limites des solutions conventionnelles

L’agriculture intensive repose sur l’idée qu’il faut forcer la nature à produire davantage.
Mais en Tunisie, cela se traduit par :

  • une surexploitation de l’eau : des pompages excessifs qui vident les nappes phréatiques,

  • une dépendance aux intrants importés, dont les prix ne cessent de monter, 

  • une perte de fertilité qui oblige à utiliser toujours plus de produits chimiques pour maintenir les rendements,

  • une uniformisation des cultures qui rend les systèmes vulnérables aux maladies et au climat.

Ces solutions, qui semblaient viables il y a 30 ans, ne tiennent plus dans un pays en stress hydrique avancé. Elles aggravent la crise au lieu de la résoudre. Et nous mettent encore plus en situation de vulnérabilité. On l’a constaté à nos dépens durant le confinement. Obligés de compter sur nos seules ressources, sauf que, d’une part on ne sait plus comment faire, et d’autre part, nos ressources naturelles ont été mises à mal.

La permaculture : produire avec moins

La permaculture propose une approche radicalement différente : au lieu de consommer toujours plus, elle cherche à optimiser et valoriser ce qui existe déjà.

Quelques exemples concrets :

  • Gestion de l’eau : récupération des eaux de pluie, infiltration dans le sol, ombrage, paillage → produire plus avec beaucoup moins d’irrigation.

  • Sol vivant : arrêt du travail mécanique intensif, apport de matière organique, associations végétales → un sol fertile qui se régénère au lieu de s’épuiser.

  • Biodiversité sauvage et cultivée : multiplication des espèces et variétés → moins de risques, plus de résilience face aux sécheresses ou maladies.

  • Moins d’intrants : travailler avec les cycles naturels permet de réduire drastiquement les engrais, pesticides et carburants nécessaires → moins de dépendances extérieures

En d’autres termes : la permaculture ne nie pas la difficulté actuelle, elle en fait une force. Plus le climat est sec, plus l’ingéniosité des systèmes doit être grande. Toutefois, il ne s’agit pas d’un outil miracle. Plus le contexte est dégradé plus c’est difficile et lent, plus il faut de moyens. Ce que la permaculture apporte c’est l’efficience: faire le plus avec le moins, le plus longtemps possible.

Régénérer nos ressources

Le plus puissant avec la permaculture, c’est qu’elle ne se contente pas de limiter les dégâts. Elle régénère.

  • Là où les sols sont secs et érodés, les pratiques de permaculture ramènent l’humus et retiennent l’eau.

  • Là où les arbres disparaissent, les plantations en polyculture créent de l’ombre, améliorent le microclimat et réduisent l’évaporation.

  • Là où les nappes s’assèchent, les techniques d’infiltration permettent à l’eau de recharger les sous-sols.

Autrement dit, au lieu de vivre dans la peur de manquer, la permaculture redonne confiance : elle augmente nos ressources naturelles au lieu de les diminuer.

Des impacts sociétaux majeurs

La permaculture dépasse le simple cadre du jardinage. C’est une réponse sociétale aux crises que nous traversons :

  • Elle permet une souveraineté alimentaire locale, réduisant la dépendance aux importations.

  • Elle offre des modèles économiques viables aux agriculteurs, en réduisant leurs charges et en valorisant leurs produits.

  • Elle redonne de l’espoir aux jeunes générations, qui cherchent un métier porteur de sens, aligné avec les besoins du pays.

  • Elle contribue à la stabilité sociale : quand les ressources locales suffisent, les tensions économiques diminuent.

La permaculture est donc à la fois une méthode de production et un levier de résilience collective.

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Conclusion : plus que jamais une nécessité

La Tunisie vit un moment décisif. Les crises actuelles nous rappellent que les solutions du passé ne suffisent plus.

La permaculture n’est pas une utopie. C’est une méthode pragmatique, éprouvée dans de nombreux contextes arides à travers le monde. Elle permet de produire avec moins, tout en régénérant les ressources naturelles indispensables à la vie.

Et si nous faisions de cette crise une opportunité de réinventer notre manière de produire et de vivre ?

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Corinne Abbassi, co-fondatrice de L'ombre du palmier

Corinne Abbassi experte en permaculture

L’ombre du palmier, c’est plus qu’une entreprise, c’est un choix de vie. Afin de vivre pleinement mes engagements pour un mode de vie qui ne nuit pas à la planète, j’ai choisi d’habiter à la campagne, et d’adopter une vie simple, autour d’une activité agricole, qui participe à fournir des besoins essentiels tout en contribuant à la régénération du paysage. Ce cheminement bien que personnel nécessite une transformation plus large. Et c’est pour cela que je partage avec vous mes expériences. 

air pollution
pesticide
Pollution des océans

Pourquoi la permaculture?

La situation actuelle présente de nombreux indicateurs montrant que nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Avec ce petit bilan, vous confortez votre intuition qu’il faut changer de cap.

Il est important de savoir d’où on part, pour mesurer l’efficacité de nos actions. Dans cette phrase se trouve une importante leçon à retenir. L’évaluation et l’ajustement de nos actions font partie intégrante de la méthode du design en permaculture que vous découvrirez prochainement.
Dans cette première vidéo, vous retrouverez des situations dont vous aviez déjà conscience et d’autres moins. J’ai également inclus quelques données spécifiques à la Tunisie, le pays qui m’héberge.

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Dans le prochain épisode, nous survolerons quelques exemples qui apportent des solutions, dans le monde entier et à toute échelle. Ces exemples illustrent les différents visages que peut prendre la permaculture en action.