Vous l’avez déjà observé, dans la Nature, l’eau utilise les formes arrondies, tant pour se déplacer que pour être stockée. C’est pourquoi notre citerne est cylindrique. Nous évitons également les angles au fond.
Après avoir tracé le cercle, il faut creuser. L’espace n’est plus accessible aux engins, c’est donc à la main que le trou est décaissé. Heureusement, ici en Tunisie, beaucoup de puits de sont encore creusés manuellement. Nous avons donc pu compter sur des travailleurs habitués à cet effort. Au début, on est sur le sol, chez nous cela représente une couche assez épaisse de près d’1 mètre. Le travail avance vite. Ensuite, c’est la roche mère et là, la progression est ralentie.
On vérifie régulièrement les dimensions et la verticalité. On peut rapidement perdre des m3 de stockage avec quelques décimètres en moins.
On aménage également un préfiltre: sorte de regard qui recueille l’eau avant son entrée dans la citerne et permet aux plus grosses particules d’être retenues au fond.