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Premier potager en permaculture?

Voici ce que à quoi t'attendre

Et c'est pas forcément ce que tu crois

Que peux-tu attendre de ton premier potager ? La vérité (et la magie) du début

Beaucoup de personnes rêvent de se nourrir grâce à leur jardin, et c’est un magnifique objectif que tu pourras atteindre toi aussi, un pas après l’autre.
Mais avant de parler d’autonomie et d’abondance, il faut parler de réalisme : ton premier potager est une école, pas un marché à ciel ouvert. Ne t’inquiètent pas, les bonnes surprises seront au rendez-vous, mais c’est peut-être pas ce que tu crois.

Quel rendement réaliste sur 20 m²?

Pour une surface de 20 m² bien paillée, bien observée et plantée intelligemment, tu peux espérer récolter entre 10 et 20 kg de légumes sur la saison d’automne-hiver en Tunisie. Donc de 2 à 4 kg par mois, clairement, pas assez pour te nourrir complétement.
Cela représente quand même de quoi faire régulièrement de belles salades, cuisiner des soupes maison et garnir quelques repas de légumes frais.

Les cultures les plus adaptées à cette saison : salades, épinards, bettes, choux, fèves, pois, oignons, navets, radis, ail.
Ces plantes poussent bien avec les températures douces et les pluies hivernales.

Mais le vrai rendement, ce n’est pas seulement ce que tu mets dans ton panier.

Le rendement invisible: apprentissage et connexion

Ton premier potager t’apprend à observer la nature : les vers de terre, la texture du sol, l’évolution des plantes selon la météo. Et les ravageurs! Oui tu vas connaitre certaines déceptions quand tu trouveras tes beaux plants mangés ou affaiblis par un nuisible. C’est d’ailleurs quelque chose que j’ai vécu douloureusement. Chez nous, il y a les acariens tisserands qui pullulent. On avait mis en place un superbe potager dans notre jardin à la maison, les plantes poussaient bien. Et puis les légumes ont commencé à montrer des signes de faiblesse, jusqu’à ce que tout meure, en l’espace de quelques jours. On ne connaissait pas ce ravageur, et avant qu’il ne forme des grandes colonies, il est quasi invisible. Je dois avouer que ça m’a traumatisé, et j’ai arrêté de jardiner pendant longtemps. J’étais je crois un peu trop naïve, à croire que parce que j’avais de bonnes intentions, que je n’utilisais pas de produits toxiques, la nature me le rendrait, généreusement.

Alors pour éviter ce choc, prépare toi à cette éventualité pour y  faire face avec humilité: travailler avec la nature, ça s’apprend, et ça prend du temps. Chaque “échec” est en fait une opportunité d’élargir notre perception. Comme tout ce qu’on entreprend, il y a des défis à relever, et finalement, l’accepter dès le départ, rend le processus captivant.
Tu découvres les rythmes naturels, les équilibres fragiles, et que, la subsistance, c’est tout un art.
C’est une expérience d’apprentissage qui développe non seulement tes compétences, mais ton rapport au monde et à toi-même. Un véritable voyage initiatique juste au pied de ta maison !

Jardiner, une source de bien-être

Travailler au contact de la nature apaise. Le contact avec le sol réduit le stress, améliore le sommeil et reconnecte à quelque chose de profond : le cycle du vivant.
Même si tu récoltes peu, tu récoltes de la joie, de la fierté, de la gratitude.
Chaque graine qui pousse devient une petite victoire. Et c’est fou ce que tu remarques, ce qui te touche en passant plus de temps dans ton jardin.

La joie de récolter

Le jour où tu cueilles ta première salade ou tes premières fèves, tu ressens une joie simple mais puissante : celle d’avoir participé à la vie.
C’est une émotion que les jardiniers expérimentés connaissent bien, et qui te donne envie d’aller plus loin. Et en ce qui me concerne, je ressens encore cette joie à chaque fois que je récolte au jardin ou à la ferme, ou mes filles le font aussi. 
Le potager devient alors une école de patience, de curiosité et de résilience, une source d’apprentissage continue et de joies quotidiennes.

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En attendant de venir expérimenter avec nous, on ne  voudrait pas que tu perdes ta motivation. 

Voici pour toi le guide “7 gestes pour transformer ton jardin en oasis d’abondance

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Ton premier potager, c'est un commencement

C’est le point de départ d’un voyage initiatique où tu réapprends à faire partie d’un tout : le sol, les insectes, les saisons, la pluie, la graine…
Chaque geste — pailler, semer, observer — te relie un peu plus à ce système dont nous nous sommes trop longtemps exclus.

Petit à petit, tu découvres que cultiver la terre, c’est aussi se cultiver soi-même.
Tu développes la patience, l’écoute, la confiance dans les cycles naturels.
Et dans cette relation humble avec le vivant, tu retrouves une forme d’équilibre, une liberté douce, un sentiment d’appartenance. Le premier potager n’est pas seulement une expérience de jardinage.

C’est le début d’un chemin vers plus d’autonomie, de conscience et de joie simple.
Et si tu veux vivre ce passage guidé, accompagné et partagé, viens à nos Ateliers Permaculture, chaque mois, un thème au fil des saisons pour cheminer ensemble

Corinne Abbassi, co-fondatrice de L'ombre du palmier

Corinne Abbassi experte en permaculture

L’ombre du palmier, c’est plus qu’une entreprise, c’est un choix de vie. Afin de vivre pleinement mes engagements pour un mode de vie qui ne nuit pas à la planète, j’ai choisi d’habiter à la campagne, et d’adopter une vie simple, autour d’une activité agricole, qui participe à fournir des besoins essentiels tout en contribuant à la régénération du paysage. Ce cheminement bien que personnel nécessite une transformation plus large. Et c’est pour cela que je partage avec vous mes expériences. 

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